
Je me suis toujours posée beaucoup de questions.
Il m’est même arrivé d’entendre que je m’en posais trop, mais je n’ai jamais pensé que c’était un tort. Au contraire, ces questions m’ont tant de fois aidée à traverser des situations, à orienter mes choix, à donner du sens à mes envies…
Elles m’ont guidée vers la vie que j’aime tant aujourd’hui, et je m’en félicite !
C’est donc tout naturellement qu’elles sont devenues le moteur de ma pratique. Elles éveillent l’introspection, nourrissent la relation thérapeutique et font émerger des réponses qui sont déjà en nous.

J’aime interroger ce qui semble évident, bousculer les certitudes et éclairer les zones d’ombre pour faire surgir une nouvelle compréhension de soi et des situations.

Poser les bonnes questions, c’est ma signature.
Des questions qui éclairent, autorisent, libèrent et transforment.
Elles sont un puissant levier pour :
- Prendre du recul sur les automatismes et sortir des schémas répétitifs,
- Explorer et se reconnecter à ses parts inconscientes, parfois jugées ou oubliées,
- Revisiter son histoire avec un regard neuf, et faire émerger des ressources insoupçonnées,
- Créer un espace d’interrogation libre, sans filtres ni injonctions,
- Mettre en lumière des dynamiques complexes, et transformer la confusion en clarté.
Et surtout, j’accueille avec beaucoup d’attention les réponses.
Les réponses : la clé de la transformation
Les réponses ne sont pas des conclusions figées, mais des portes qui s’ouvrent. Elles surgissent souvent dans un moment de clarté, de résonance, comme si quelque chose à l’intérieur s’alignait enfin. Ce sont elles qui donnent du sens, qui révèlent ce qui était jusque-là resté silencieux ou flou. Elles rendent possible un nouveau regard, une nouvelle manière d’être au monde.
Les bonnes questions préparent le terrain, mais ce sont les réponses qui ancrent, qui transforment, qui permettent d’avancer avec justesse et intégrité. Et ces réponses, pour prendre toute leur puissance, ont besoin d’être entendues, formulées, incarnées. C’est là que les mots entrent en scène.

Les mots : une grande histoire d’amour
Mon lien aux mots est profond, viscéral, presque affectif.
Depuis toujours, j’aime chercher le mot juste, celui qui vient traduire au plus près ce que je ressens. Mettre des mots sur l’indicible, préciser une nuance, trouver l’expression qui vibre juste. C’est une quête qui m’habite depuis longtemps.
Je suis aussi très sensible à la manière dont les autres parlent. J’admire celles et ceux qui ont l’art de dire, de toucher avec leurs mots, leur intonation, leur rythme. La parole, pour moi, a une texture, une musicalité, une puissance.
Je crois d’ailleurs qu’il se dit tellement de choses au-delà du contenu : dans la façon de dire, dans les silences, dans le ton, le souffle, le regard qui accompagne le mot. La forme est souvent aussi signifiante que le fond.
C’est sans doute pour cela qu’en séance, il m’arrive souvent de m’arrêter sur un mot. D’en chercher la définition, de vous proposer d’explorer la vôtre, de partager la mienne.

Je vous invite à déployer votre vocabulaire, à affiner votre manière de vous dire, de nommer avec justesse ce qui se vit en vous.
Pourquoi ? Parce que les mots sont des ponts entre l’intérieur et l’extérieur. Ils permettent d’élaborer, de comprendre, de communiquer. Mettre des mots, c’est déjà transformer ce qui nous traverse. Il ne s’agit pas seulement de comprendre intellectuellement, mais de faire ce passage entre l’expérience brute et le langage, entre le ressenti et la conscience. Car souvent, un mot juste ne touche pas seulement l’esprit : il résonne, il vibre, il fait bouger quelque chose dans le corps.

C’est là que tout s’aligne.
Dire, c’est faire exister.
Et parfois, il suffit d’un mot juste pour ouvrir un monde.
Ce tissage entre questions, réponses, mots, émotions et ressenti corporel est au cœur de ma pratique.
Un chemin d’exploration pour redonner sens, clarté et pouvoir d’agir à chaque personne que j’accompagne.
